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  • Laurent
  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.
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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 12:46

Henri-Evrard, marquis de Dreux-Brézé

 

Né à Paris le 6 mai 1766. Mort à Paris le 21 janvier 1829.

 

Fils de Joachim de Dreux-Brézé et de Louise de Courtavel de Pezé.

Très jeune, il entre dans la compagnie des cadets gentilshommes de l'Ecole militaire. 

En 1781, il devient grand maître des cérémonies de France, en remplacement de son père décédé.

En 1787, il aura à préparer l'assemblée des notables, avant celle des états généraux de 1789, où il fut invectivé par les députés du tiers-état (c'est lui qui avait fait fermer la salle des menus-plaisirs le 19 juin).

Arrêté après la fuite manquée du roi en 1791, il sera assez vite relâché.

Après le 10 août 1792, il se retira aux Andelys avant d'émigrer en Suisse l'année suivante.

De retour en France en 1800, il accueillera Louis XVIII en 1814. Dès lors, il réintégra ses fonctions de maître des cérémonies, et fut nommé pair de France.

De son épouse, Adelaïde Philippine de Custine, il eut trois fils, Scipion, Pierre Simon et Emmanuel.

 

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 20:22

Anne Louis Henri, comte de La Fare

Né au château de Bessay, dans le Poitou, le 8 septembre 1752. Mort au palais des tuileries, à Paris, le 11 décembre 1829.

 

Fils de Joseph Louis Dominique de La Fare et de Gabrielle Gazeau de Champagné.

Ami de Talleyrand, il fut ordonné prêtre en 1776 avant d'être vicaire général de Monseigneur de Vogüe, évêque de Dijon, en 1778.

Ayant siégé à l'assemblée des notables réunie à Versailles le 22 février 1787, il devint évêque de Nancy en octobre de la même année. Ceci grâce à l'intervention de son oncle, le cardinal de Bernis.

Qualité qui en fit un député du clergé aux états généraux de 1789 dont il prononça le sermon de la messe d'ouverture.

Initiateur de la déclaration des droits de l'homme, modéré, il fut très vite un redoutable adversaire de la constitution civile du clergé qui, approuvée, lui fit quitter la Constituante autant que la France en janvier 1791, non sans avoir fait publier Considérations politiques sur les biens temporels du clergé

Réfugié à Trèves, auprès du prince archevêque Clément Wenceslas de Saxe, il s'engagea dans la contre-révolution du prince de Condé. Séjournant ensuite à Vienne à partir de 1792, le futur Louis XVIII lui confia ses intérêts auprès de la cour autrichienne en 1795. De cette charge, il organisa le mariage de Madame Royale avec le duc d'Angoulême.

Jusqu'en 1814, de Vienne, il coordonna autant la protection de son évêché que le paiement des pensions alloués aux nobles émigrés.

Spolié de son diocèse par le concordat, il retourna en France à la restauration, et, malgré avoir été en disgrâce du roi, il professa un temps comme aumônier de la duchesse d'Angoulême. Le 8 août 1817, il devint archevêque de Sens avant pair de France en 1822, puis élevé à la dignité de cardinal par le pape Pie VII.

 

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19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 14:55

Isaac René Guy Le Chapelier

_le_Chapelier-.jpg

Né à Rennes le 12 juin 1754.

Guillotiné à Paris le 22 avril 1794.

 

Tout d'abord avocat en sa ville natale, le tiers-état l'élira comme député aux états généraux de 1789.

À Versailles, au café Amaury, avec Lanjuinais, Coroller et Defermon, il fondera le club des bretons (futur club des jacobins).

Président de l'assemblée le 4 août 1789, c'est lui qui présentera au roi les décrets voté durant la nuit (abolition des privilèges). À la Constituante, il votera l'abolition de la noblesse, l'institution du jury ainsi que l'adoption du drapeau tricolore.

C'est à son initiative que sera promulgué la loi du 14 juin 1791, dite loi Le Chapelier qui interdit toute association, corporation ou compagnonnage des métiers entre citoyens de même profession.

Peu de temps après, estimant la révolution dévier vers l'incohérence, il quittera son club des jacobins pour joindre celui des feuillants, plus modérés.

Au terme de son mandat, en septembre 1791, il retrouva paisiblement sa Bretagne, mais considéré comme suspect d'accointance avec l'Angleterre - il y séjourna quelques temps - , il sera conduit devant le tribunal révolutionnaire qui l'envoya à l'échafaud en même temps que son ex collègue Thouret,  ainsi que d'Epremesnil et Malesherbes.

Deux principales controverses apparaissent quant au bon esprit de ce constituant. Par exemple, son opposition à l'affranchissement des noirs. Ici, notons que le député reposait ses arguments sur la misère dans laquelle certains ex esclaves se trouvaient lors de ses discours sur le sujet - misère qui omettait sa source fondamentale : l'ensemble des territoires d'outre-mer n'appartenait qu'aux blancs. De plus, nous savons que bon nombre de ses amis, colons de Nantes ou de Lorient, avaient beaucoup à perdre sur la réelle fin de l'esclavage.

Plus ambigue demeure sa loi sur les corporations professionnelles. Elle devait cependant partir d'un bon sens. Disons celui d'élargir les possibilités de n'importe quel citoyens de pouvoir s'exercer dans les domaines attirant ses ambitions ; une totale liberté d'activité donc (l'intérêt de l'individu est de l'intérêt public, disait-il, et nulle entrave de privilège quelconque n'avait le droit de s'y opposer). Cette accession à tous devait cependant présenter quelques avaries de pragmatisme, notamment dans le domaines des sciences et médecines entre autre (notons ici le plus ridicule de ses effets : le décret du 18 août 1792 prononçant la dissolution de l'université et des facultés de médecine. C'est-à-dire le droit de pratiquer celle-ci sans avoir de diplôme, ni même d'expérience). Certes, la loi vise la liberté d'entreprise - conforme à la déclaration des droits de l'homme -, mais elle ne s'attaquait pas aux monopoles commerciaux. Aussi, assortie de l'interdiction du droit de grêve, cette loi ne répondait pas à tous les points d'une parfaite gestion du problème. Quoiqu'il en soit, l'avenir prouva une bonne part de son absurdité.

Hormis dans le sens qu'elle fut nuisible à la création de sociétés de compétences, de ce fait qu'elle paralysait considérablement ladite individualité qu'elle préconisait à son origine, elle permis durant la quasi totalité du siècle suivant d'empêcher l'émergence des syndicats nuisibles, eux, au profit des fortes industries bourgeoises et bénéficiaires de cette providentielle révolution. En résumé, soit que Le Chapelier eut été un parfait conservateur de quelque part ses propres intérêts (là, il s'opposait particulièrement aux idées de Montesquieu), soit qu'il fut niais à souhait pour n'édicter qu'avec l'euphorie de son époque. Ce qui n'autorisait pas Robespierre à lui promulguer l'échafaud.

 

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19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 11:41

Pierre Ambroise  François Choderlos de Laclos

laclos01.jpg

Né à Amiens le 18 octobre 1741.

Décédé à Tarente le 5 septembre 1803.

 

Poussé par son père, il fut élève d'artillerie à La Fère en 1759. En 1761, il sera nommé sous-lieutenant, puis lieutenant en second. Affecté ensuite à la brigade des colonies de La Rochelle, la fin de la guerre de sept ans le laissera longtemps en garnison à Toul, Strasbourg, Grenoble, puis Besançon (il sera capitaine d'artillerie de 1771 à 1788)

C'est en 1782 qu'il acquiert sa célébrité en publiant ses Liaisons dangereuses.

En 1788, il devient secrétaire de Philippe, duc d'Orléans. D'une influence certaine sur ce dernier, il aurait animé une société secrète se réunissant à Montrouge (la ligue des aristocrates). Rédacteur de cahiers de doléances en 1789, il fut l'un des premiers à s'inscrire au club des jacobins lors de la Constituante. Toujours avec l'appui de Philippe d'Orléans, il fait paraître son journal des amis de la constitution.

Après les évènements tragiques du 6 octobre 1789 à Versailles, il doit partir pour Londres avec le duc alors compromis. De retour à Paris en juillet de l'année suivante, il justifie son maître en écrivant l'Exposé de la conduite de M. le duc d'Orléans. Aussi, c'est avec lui que Brissot rédige la pétition du Champ-de-Mars. La fusillade ayant suivie le 17 juillet 1791, une scission fut provoquée au sein des jacobins.

Elu d'une section parisienne à la Commune insurrectionnelle du 10 août 1792, il en sera presque aussitôt rejeté.

Nommé ensuite commissaire du pouvoir exécutif de la guerre par Danton, il sera chargé de surveiller le maréchal Luckner. De là, il cumulera les titres : général, chef d'état-major à l'armée des Pyrénées et gouverneur des établissements français en Inde. Mais, orléaniste, il sera arrêté le 21 mars 1793.

Qui aura été suffisamment oublieux de sa personne pour qu'il échappe à la guillotine ? Robespierre peut-être. Quoiqu'il en soit, à la chute de ce dernier, il demeure encore en assignation à résidence jusqu'au 3 décembre 1794 où lui sera attribué le poste de secrétaire général des hypothèques. Sous le directoire, en vain, il tentera de récupérer ses attributions militaires, et inventa l'obus lors d'expériences balistiques effectuées en 1795.

Au 18 brumaire, il n'hésitera pas à réclamer sa réintégration dans l'artillerie avec le grade de général qu'il obtiendra le 16 janvier 1800 sur l'ordre du premier consul avec lequel il s'entendait fort bien.

Affecté successivement aux armées de Rhin, d'Italie et de Naples, il trouvera la mort suite à une dysenterie.

Outre les liaisons dangereuses, il avait publié quelques pièces en vers dans l'Almanach des Muses, Des femmes et de leur éducation, De la guerre et de la paix; aussi, Ernestine, opéra comique qui n'eut aucun succès lors de sa représentation en 1777.

De quelle influence usa-t-il pour échapper à toutes les vicissitudes des ces périodes pénibles à vivre ? Nul ne le sait vraiment, mais beaucoup défendirent à ce sujet nombre hypothèses des plus rocambolesques.

 

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