Jacques Cathelineau, dit le Saint d’Anjou
Né au Pin-en-Mauge, le 5 janvier 1759 – Mort à Saint-Florent-le-vieil, le 14 juillet 1793.
Chef de l’insurrection vendéenne dont le courage et le charisme indispensable aux rassemblements n’eut d’effet que durant 4 mois.
Simple voiturier de métier, poussé par l’abbé Cantiteau, il rassemble un nombre d’hommes dans le but de chasser les républicains de la Vendée. Ainsi, le 12 mars 1793, avec son ami Jean Perdriau, il marche sur Jallais qu’il enlève le lendemain.
Puis, le 14 mars, c’est Chemillé qui tombe aux mains de ses insurgés.
Rejoint par Stofflet, il remporte aussitôt encore une victoire à Chollet, mais doit se ranger sous le commandement d’Elbée et Bonchamps.
Le 9 avril, il dû évacuer Chemillé avant de joindre les troupes de Stofflet afin de s’emparer une seconde fois de Chollet, puis Chalonnes et Vihiers.
Le 23 avril de la même année, il s’empare de Beaupréau, puis Thouars, le 5 mai.
Ayant repoussé le général Chalbos, le 14 mai à La Châtaigneraie, il subit une défaite à Fontenay-le-comte, deux jours après.
Le 9 juin, il occupe Saumur et Montreuil-Bellay. Au-delà, Il fut proclamé généralissime de l’armée catholique et royale (12 juin 1793).
Encore victorieux le 23 juin à Angers, il échoua à la prise Nantes à cause d’une désorganisation des autres chefs vendéens. Pénétrant alors dans la ville sans réelle protection, il fut blessé mortellement le 29 juin avant de trépasser le 14 juillet, après que toutes les troupes insurgées eurent battu en retraite.