Né le 15 octobre 1764 au Port-Saint-Père, et mort au Petit Mars le 7 novembre 1832.

Fils de Sébastien Goguet de la Salmonière, conseiller et secrétaire du roi, auditeur de la chambre des comptes de Bretagne, et de Marie Elisabeth Guérin de la Métairie-Neuve.

Ayant participé à la guerre d'indépendance des États Unis d'Amérique, il devait s'opposer aux principes révolutionnaires avant de se ranger  comme officier dans l'Armée catholique et royale de Vendée, dès les premières insurrections. Tout d'abord sous les ordres de Charette de La Contrie, puis sous ceux du marquis de Bonchamps.

En 1793, à Fougères,  accompagnant la virée de Galerne, il épousa Émilie Louise Charlotte de Bonchamps, demi-soeur du marquis avec laquelle il eut 4 enfants.

Capitaine de la Garde nationale de Châteaubriand sous la Restauration, il épousa en secondes noces, Marie Elisabeth Sophie Barbier.

Née dans l'île de Grenade le 3 mars 1760, et morte aux Sables d'Olone le 24 janvier 1794.

Elle était la fille d'Henri-Louis de la Touche, chevalier seigneur de Mareuil et de Jeanne Marie Cocu de la Fouchardière, dame de Greix.

Le 4 janvier 1778, elle épousa Pierre Louis Marie de La Rochefoucauld-Bayers, enseigne des vaisseaux du roi, avec lequel elle aura deux enfants.

Son époux émigra dès 1791 l'a laissant seule dans leur château du Puy-Rousseau.

Le 13 mars 1793, elle prend la tête d'une quarantaine d'insurgés vendéens, et s'empare de la maison commune de la Garnache où elle y institue un comité monarchiste avec le notaire Baudry, le chirurgien Pierre Jean Barreau, le fils de celui-ci Pierre Louis Barreau, le sieur de Marchèze, Joseph Thomazeau de la Coudrie et son épouse, Marguerite Charlotte de Thomazeau. Beaucoup de patriotes seront dépouillés de leur argent par se comité.

Peu après, Marie Adélaïde fera transférer ses prisonniers à Machecoul avant d'attaquer Challans où elle sera repoussée par les généraux Boulard et Baudy, et contrainte à joindre les troupes de Jean-Baptiste Joly à Palluau (l'osmose avec ce dernier ne fut que de courte durée).

Ensuite, elle se rendit à Legé, quartier général de Charette de La Contrie, dont elle fut l'une des amazones, et très probablement l'une de ses maîtresses.

Elle sera victorieuse lors de l'attaque de Palluau, le 15 mai 1793, sur les républicains du général Boulard, mais, avec Fortineau et Joseph Thomazeau, elle sera arrêtée le 16 janvier 1794 à Dompierre-sur-Yon, par les troupes du général Dufour.

Alors, emprisonnée à Rosnay, elle sera jugée à partir du 18 janvier par la commission militaire d'Emery Gratton.

Fortineau fut acquité, mais elle e Thomazeau seront fusllés le 24 janvier non loin du port des Sables d'Olone.

né à Angers le 16 septembre ou le 13 octobre 1733.

Il était le fils de Gui-Guillaume Cesbron, sieur d'Argonne, et de Marie-Madeleine Tresse.

Militaire depuis 1760, il devint officier des grenadiers au régiment de Conti, au régiment de Poitou, puis de Touraine avant d'être fait chevalier de l'ordre de Saint Louis.

Insurgé vendéen contre son gré en 1793, il se rangea néanmoins sous les ordre de Cathelineau, Gigost d'Elbée et Stofflet, avant d'être nommé un temps gouverneur de Cholet.

Né le 7 juillet 1761 à Chammes, et mort le 15 avril 1836 à Maulévrier.

Chirurgien, comme son frère Julien Charles, il épousa Marie-Thérèse de Fontenay en 1791.

Insurgé vendéen, Bonchamps l'attachera aux hôpitaux de Saint-Florent- le vieil.

Accompagnant la Virée de Galerne, il soignera en vain les blessures du marquis de Lescure.

Après les massacres du Mans, en décembre 1793, il regagnera la Vendée pour se ranger sous les ordres d'Henri de La Rochejaquelein.

Arrêté, puis emprisonné au château de Sumur, il parvint à s'évader juste avant son jugement.

Né à Chammes le 7décembre 1768, et mort à Maulévrier en 1836.

Fils de Julien Baguenier Desprmeaux et de Charlotte Provost.

En 1795, il épouse Jeanne Duchesne.

Insurgé vendéen, il sera ataché à la division de Saint-Macaire-en-Mauges, et fut l'un des signataires de la pacification du 6 avril 1795.