De la divergence, acceptée par abus de tolérance.
Deux envies ne sont pas forcément deux grains de riz.
Leurs intérêts sont d’une telle différence que les connaissances
ne se partagent pas ; elles se juxtaposent.
(L’aigle du Mont Paléria)
Il est fort dommage, voire pitoyable et douloureux, que nos esprits, initialement sains, s’encombrent d’expériences, tant que de l’incongrue moralité de leur biotope.
L’imperfection reste le principe fondamental de l’intimité.
(Mense)
Le toujours demeure tout autant ennuyeux que le jamais reste fade.
La tolérance abusive, inévitablement, réduit son espace contraire.
(L’aigle du Mont Paléria)
Nous sommes trop souvent entouré d’âmes négatives à subir plus que de nos proches susceptibles de créer à toutes les minutes le simple existentiel dont nous demeurons encore humbles demandeurs.
(Une cérémonie)
Les bonnes intentions, soient-elles judicieusement orchestrées au profit de qui nous semble de composition et de réflexions similaires, elles n’en restent pas moins vaines à certains endroits ; remarquez ceux dont notre incompétence spirituelle nous aurait fait croire trop proche de nous.
(La poupée)
Le défaut est cette part d’imparfait de chacun recueillant précisément l’affection de l’autre. Il créé la différence, mais peut tout autant unir ou opposer le créateur à sa créature, le penseur à sa pensée, l’auteur à son œuvre, et parfois même l’œuvre à son auteur.
(Mense)
Laurent Lafargeas (Proverbes et citations)