24 mai 2010
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Je vais pensant
à ma Dame
et en pensant m’assaille
une pitié de moi-même si forte
qu’elle me conduit souvent
vers d’autres pleurs
que ceux dont j’avais coutume
Car, voyant la fin chaque jour plus proche,
à Dieu mille fois j’ai demandé ces ailes
avec lesquelles, hors de la mortelle prison
pourrait s’enlever mon âme au ciel
Mais cela jusqu’alors, à rien ne m’a servi
et ma Dame est loin d’ici.
Jean-Luc