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  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.
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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 20:44

                                                 Dante Gabriel Rossetti

Si le destin ne m'eut aussi funestement mal servi qu 'il ne le fit,
j'aurais apprécié qu 'il me voue fidèle à celle partageant ma vie.
Une quasi fée, toujours aimante, et, sur moi, son sourire épanché.
J'eusse voulu, fait de Dieu chaque jour, de sa beauté m'enivrer.

Découvrir toutes les nuits de ses accueillantes nouvelles senteurs,
m'abreuver de sa constante félicité, et panser au mieux son aigreur.
N'attendre qu'elle aux soirs dits en marge ; la désirer, la combler.
J'eusse envié d'avec elle une telle entière existence sans équipée.

Contenir ses cent grâces ondulées, comme l'élymus retient sa dune,
puiser en son trésor de volupté, durant ses nuits, nos vraies fortunes.
Endiguer ses amertumes, parfois sa ire, sans jamais en être épuisé.
J'eusse aimé devenir son prince, mais d'elle me laisser gouverner.

Si le destin ne m'eut aussi pitoyablement mal fourni qu'il ne le fit,
j'aurais aimé qu 'il m'enchaîne à cette belle, cette reine d'accalmie.
Que de cela alors, il me fut des méandres d'autres utopies épargné,
car j'eusse réellement, sincèrement vécu en souhait de sa fécondité.


Laurent Lafargeas.
130-1995 ed. 8.06.2008.




Texte en italien
 

Se il destino non mi ebbe tanto funestamente male servito qu 'non lo fece,

avrei apprezzato qu 'mi destina fedele a quella che divide la mia vita.

Un quasi fata, calamita sempre, e, su me, il suo sorriso sfogato.

Avessi voluto, fa di Dio ogni giorno, della sua bellezza ubriacarmi.

 

Scoprire tutte le notti dei suoi accoglienti nuovi profumi,

abbeverarmi della sua costante felicità, e medicare per il meglio la sua acidità.

Aspettare solamente lei alle sere dette in margine;  desiderarla, colmarla.

Avessi invidiato di con lei una tale intera esistenza senza attrezzata.

 

Contenere le sue cento grazie ondulate, siccome l'élymus trattiene la sua duna,

attingere nel suo tesoro di voluttà, durante le sue notti, le nostre vere fortune.

Arginare le sue amarezze, talvolta il suo ire, senza essere esaurito mai.

Avessi amato diventare il suo principe, ma di lei lasciarmi governare.

 

 Se il destino non mi ebbe tanto pietosamente male fornito che non lo fece,

avrei amato qu 'mi incatena a questa bella, questa regina di tregua.

Che ciò allora, mi fu dei meandri di altre utopie risparmiate,

perché avessi realmente, sinceramente vissuto in augurio della sua fecondità.

 








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