6 juin 2008
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Par l’ensemble de mes déceptions, mes mauvais souvenirs, ma rancœur passée envers quiconque, aurais-je perdu le sens, la nature, le goût de l’amour ?... ; son jeu, son intérêt, même éphémère soit-il …
Me serait-il donc permis, maintenant, de perdurer ma vie sans cet attrait : celui qui me fit agir d’un antan non si loin ?... ; celui qui cautionnait tant une obligeance existentielle.
Me serait-il encore autorisé de perdre ou d’oublier toutes les saveurs de l’échange corporel d’avec la quiconque de mes congénères ?
Sans probantes réponses à cela, ici, humble, j’interroge Dieu, et lui demande, non pas d’activer mes naturels élans, mais d’au moins les maintenir en état, et en ce sens.
À défaut, qu’il me pourvoit d’un ultime goût : celui de l’été.
Laurent Lafargeas.
140-2006. ed.25.05.2008.
Me serait-il donc permis, maintenant, de perdurer ma vie sans cet attrait : celui qui me fit agir d’un antan non si loin ?... ; celui qui cautionnait tant une obligeance existentielle.
Me serait-il encore autorisé de perdre ou d’oublier toutes les saveurs de l’échange corporel d’avec la quiconque de mes congénères ?
Sans probantes réponses à cela, ici, humble, j’interroge Dieu, et lui demande, non pas d’activer mes naturels élans, mais d’au moins les maintenir en état, et en ce sens.
À défaut, qu’il me pourvoit d’un ultime goût : celui de l’été.
Laurent Lafargeas.
140-2006. ed.25.05.2008.