Sapinaud de La Verrie

Louis Célestin Sapinaud, chevalier, seigneur de La Verrie, dit Le chevalier de La Verrie

Né le 6 novembre 1738 au Bois-Huguet, à Saint-Hilaire-de-Mortagne, et mort, tué au combat de Pont-Charron, le 25 juillet 1793.

Il était le fils de Charles François Sapinaud, chevalier, seigneur de Boishuguet et de Charlotte Imbert de La Choltière. Aussi, il était cousin de Sapinaud de La Rairie.

Le 21 novembre 1775, à Thouarcé, il épouse Catherine du Verdier de La Sorinière, veuve de Charles Louët de Longchamps, et fille de Claude du Verdier de La Sorinière.

Le 12 mars 1793, les paysans de son bocage le portent à la tête de leur insurrection. Ils étaient venu en masse le quérir en son château de Bois-Huguet. Refusant dans en premier temps, il leur signifia que les combats seraient inégaux : " Mes amis, vous êtes fous ! leur dit-il. Que faites-vous ? C'est le pot de terre contre le pot de fer. Un département contre quatre-vingt-deux  ! Ce n'est pas pour moi que je vous dis cela : ma vie, je l'ai en horreur devant tous ces crimes et j'aimerais mieux mourir que d'être traîné en prison. Mais vous ? Vos familles ? Oui, c'est une folie ! "

Il fut alors menacé de mort, mais réagit tout de même en leur sens dès qu'il entendit " Vous avez peur, Monsieur le chavalier".

Ayant donc accepté le commandement, il rassembla au camp de l’Oie, près de Chantonnay, avec les gens de Pouzauges, il défait l'artillerie et une troupe de 1 500 républicains à Saint-Vincent-Fort-du-Lay, vers le 14 mars 1793. Formant ensuite  l’armée du centre, par manque de coordination avec les autres armées, il subit un échec en s’attaquant aux républicains de Luçon, le 28 juin 1793. Au-delà,  son commandement ayant été confié à Royrand, il porte un second  assaut manqué au Pont-Charron, où il trouva la mort.