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  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 09:38

Pierre Le Messier, dit Bellerose

 

Comédien né à Beauvais en 1592 – Mort à Conflans Sainte Honorine le 16.01.1670

Il débute sa carrière dans la troupe de Valleran Le Conte en 1609. Ceci avant  de produire sa propre troupe à Marseille et Toulouse. Il était alors au service de Valleran Le Conte, et jouait essentiellement des œuvres d'Alexandre le Hardy. De retour à Paris, en 1622, il secondera (1629) Gros-Guillaume à l’Hôtel de Bourgogne dont il prendra la direction de 1634 à 1647. Il abandonnera alors le style comique de sons prédécesseur, auquel il préférera un répertoire dramatique, davantage du goût du cardinal de Richelieu. Néanmoins, et tenant compte de son carractère, il s'exprime toujours vers le comique. Son calme, pourtant, pourrait le faire comparaître à l'un de nos acteurs contemporains, comme Jacques François, par exemple. Difficile à dire  ! (nous n'étions pas parmi les spectateurs). Maintenant, il nous est encore possible de le percevoir en bon nombre de mises en scène qu'il dirigea. Je veux parler d'une obsession du rire en final. Regardons que le rôle d'acteur est celui qui tend à donner la circonférence de la pièce. Il devait être un chef en la matière. Aussi, pour confirmer, il ne cherchait pas à monopoliser le rôle du héros. Pour preuve en est son excellente interprétation de Dorante dans " le menteur "de Pierre Corneille, pour l'interprétation duquel le cardinal de Richelieu lui offrit un somptueux manteau. En dehors de cette reconnaissance officiellement historique, notons qu'il devait être un grand en d'autres domaines plus humoristiques. Il faut remarquer cependant que son talent n'est pas percut de tout le monde. Scarron lui trouve un débit affecté, et les mémoires du cardinal de Retz relatent que Madame de Montbazon ne pouvait souffir Monsieur de La Rochefoucauld à cause de sa ressemblance avec "ce fade acteur qu'est Bellerose".

En 1647, il céda la direction du théâtre avec ses habits de scène à Floridor contre 2000 livres.

À l’église Saint-Sauveur, le 9 février 1630, il avait épousé   l’actrice Nicole Gassot , laquelle se produira à l’hôtel de Bourgogne, tout comme Philippe Gassot Du Croizy, Grogibus, Villiers et Jodelet.

Sa sœur, Gabrielle Le Messier, épousa le médecin et comédien Bernard Ardouin de Saint-Jacques, dit Guillot-Gorju.

 

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