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  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 11:08

Des lois et des interdits, toujours plus nombreux en l’atteinte du privé.

 

 

Certes, loi peut être destruction de péché, mais elle demeure cependant avorteuse des lueurs dont nos espérances ne cesseront d’imaginer.

 

-  Trop de lumière rend aveugle, mais l’étranger aux lois à plus gros œil.

 

Exterminer un peuple reste un crime ; le surtaxer, c’est une crapulerie.

 

Une règle offre la faculté d’asservir les âmes tout en légalisant les actes les plus odieux.

                                                                      (Le prince noir)

 

Certaines lois sont nécessaires à une majorité, mais jamais elles ne pourront endiguer les diverses appétences autant de ceux qu’elles protègent que de ceux auxquels elles nuisent.

                                                                                          (Le prince noir)

 L'État est une machine, une machination dirais-je, qui jamais n'obtiendra la complète hégémonie sur le bon sens dont nous sommes en droit d'attendre la promulgation.

(Le messidor de Fompeyre)

 

 

De nos jours, pour rester invulnérable, il faut au moins lire cents pages du Code civil par semaine.

 

L’humain, jouissant du savoir dont Dieu l’a alloué, devrait être intuitif de son devoir, et non se l’entendre dire et commander.

                                                                                                      (Le prince noir)

 

 

 

 

 

 Si les États sont administrés par des brigands, c’est qu’ils dominent une ruche d’aptes à l’identique brigandage.

(Le messidor de Fompeyre)

 

 

 

 

Si nous obtempérons aux ordres et aux lois, c’est que nous rêvons  en donner ou en légiférer nous-même, un jour ou l’autre.

Chacun de nos voisins s’estime capable d’élaborer une règle, surtout, chacun d’entre eux exige sa part d’aisance, et tous n’ont aucun avantage au bénéfice de l’autre. Le drame, c’est que pour la continuité de cet état d’esprit l’ensemble des lois, des interdits et des obligations sont promulgués dans le plus parfait désordre, alors les droits, les devoirs et les non-droits s’entremêlent comme un infernal kaléidoscope ne laissant apparaître que de très rares équités.

(L’aigle du Mont Paléria)

 

 

Rien que par sa soumission, le peuple restera toujours le pire des ingrats.

 

 

 

 

 

Plus il y aura de communautés opposées les unes des autres, plus le législateur aura son utilité. Aussi,  plus il y aura d’écart entre les fiscalement heureux et les démunis, plus la taxe deviendra importante et légitime. Également, plus il y aura de participants à ce marasme financier, plus les recettes de l’État dilueront les décaissements superflus. 

                                                                                               (Le prince noir)

 

 

 

À notre époque, et depuis l’ineptie 1789, l’individu ne forme plus le maillon indispensable d’une chaîne collective, mais la suprématie de la dite chaîne paraît s’être instituée suprême et inviolable, de sorte que les émissions du pouvoir central se muent en ordonnances divines ; le nouveau culte des masses !

(L’aigle du Mont Paléria)

 

 

L’homme croit avoir obtenu sa liberté ; admettez ici qu’il n’a pas bien examiné la technocratie dont il reste le sujet ; admettez aussi que s’il voulait, par intellect, s’émanciper de cette infernale subordination, par conséquent s’extraire de la dite masse, il n’y parviendrait d’aucune façon, si ce n’est que d’en devenir marginal, donc majoritairement désapprouvé.

(L’aigle du Mont Paléria)

 

 

 Laurent Lafargeas

(Proverbes et citations)

 

 

 

 

 

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