23 juillet 2008
3
23
/07
/juillet
/2008
11:11
Catherine Vernat
J'ai, moi qui ne construis, pourtant trouvé ma règle, mon nombre d'or.
Elle est sibylline périgourdine ; je la connais mais la devine encore.
De dire ce qui la compose ? ...
Pas une once de vanité, ni même de suffisance.
Une galbe de cariatide onirique
qui n 'a d'égal que son timbre édénique ;
cette voix douce, humée longue et oblongue
qui repose, me repose et me bouillonne à la fois.
Sans conteste, une vénusté cachée qui se descelle derrière un regard de malice à souhait.
Eloigné, privé donc de son rythme, je crée moi une nouvelle
cadence ;
ici, j'entends celle, d'un ailleurs : son existence.
Alors, je veux l'aimer ; au-delà, bâtir notre amour,
et que Dieu ou autre sort nous aide à cet édifice, car à présent, moi,
j'ai trouvé ma règle d'or.
Laurent Lafargeas.
P121-2006. ed.23.07.2008.
J'ai, moi qui ne construis, pourtant trouvé ma règle, mon nombre d'or.
Elle est sibylline périgourdine ; je la connais mais la devine encore.
De dire ce qui la compose ? ...
Pas une once de vanité, ni même de suffisance.
Une galbe de cariatide onirique
qui n 'a d'égal que son timbre édénique ;
cette voix douce, humée longue et oblongue
qui repose, me repose et me bouillonne à la fois.
Sans conteste, une vénusté cachée qui se descelle derrière un regard de malice à souhait.
Eloigné, privé donc de son rythme, je crée moi une nouvelle
cadence ;
ici, j'entends celle, d'un ailleurs : son existence.
Alors, je veux l'aimer ; au-delà, bâtir notre amour,
et que Dieu ou autre sort nous aide à cet édifice, car à présent, moi,
j'ai trouvé ma règle d'or.
Laurent Lafargeas.
P121-2006. ed.23.07.2008.