13 avril 2006
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Epigramme x
Notre nation, desdits droits de l’homme, en fait votre culte
comme les sectes canailles le font des sciences occultes.
Alors, en vertu de ce principe, se distribue maints pouvoirs,
permettant au mieux à la technocratie de bien s’asseoir.
Ainsi, arrive et s’empire le siècle de mille procédures ;
celui où, tel un état dans l’état, se meut la magistrature.
L’équité, soi-disant, institue emphase et robe de ces notables ;
entendez ici que leurs fautes restent aux frais du contribuable.
Innocent ou pas, de toutes les instances, contre ce pot de fer,
votre vie, tout de même, se brisera comme un pot de terre.
Aussi, de la douloureuse affaire Seznec aux accusés d’Outreau,
voyez que, des erreurs, cette fonction en fera toujours trop.
Laurent LAFARGEAS.
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EPIGRAMMES CLIF
10 avril 2006
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Epigramme IX
Chez nous, l’exigence du saint social demeure une priorité,
donc, la pyramide d’impôts et taxes, vers l’infini s’y est érigée.
De là, croulant sous les charges, nos P.M.E, nos P.M.I.
licencient, ferment, s’exilent et de naître n’ont plus l’envie.
Le travail et son salaire deviennent de plus en plus rares,
et pour améliorer cela, ont vote pour en diviser les parts.
Ainsi, gouvernée par un niais serpent qui se mord la queue,
non moins doucement, se normalise la précarité en tous lieux.
Qui plus est, de la misère des autres peuples l’on s’encombre ;
vous avouerez que c’est bien ici, de ce déficit, le comble !
Enfin, sans trop parler de l’étrange confédération Helvétique,
disons que, de l’année, l’Europe s’apprête à vivre d’un viatique.
Laurent LAFARGEAS
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EPIGRAMMES CLIF
9 avril 2006
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Epigramme VIII
Le monde tourne autour du soleil sans trop de dépressions ;
heureusement, au cosmos, appartient seul cette décision.
Au raz de terre, hélas, cela se présente bien différemment !
C’est un essaim de technocrates qui gèrent le cas autrement.
Du paysage urbain, ils en oeuvrent les pires et laides inepties.
Ainsi, à leur bon gré, ils martyrisent, défigurent, la géographie.
Tandis que, paralysée sur une file, la circulation se dégrade,
voyons, désertés, des couloirs de bus épais comme des stades.
De ces endroits à risques, mais idéals pour être verbalisé,
de partout, Paris, sa banlieue et les ailleurs en sont infesté.
Reconnaissons donc, de ce piteux constat, que nos chers élus,
parfaits, vils crétins-jacobins, nous ont ici toujours déçu.
Laurent LAFARGEAS
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8 mars 2006
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Epigramme VII
Souhaitant faire beaucoup mieux que ces anciens rois,
notre supposée démocratie à recréée maint non-droits.
Longtemps divisée par mille et mille opposés partis,
pour empirer, elle institua, promulgua moult interdits.
C’est ainsi que, d’éthique pour part, le tabac fut exclu
des halls de gares, des bars et bientôt même de la rue.
Aussi, quasi immoral est devenu le verbe spéculer,
tandis que, peu à peu, s’évanouissaient nos libertés.
Voyons également, des fréquentes prohibitions Evin,
qu’un jour, probablement, elles s’attaqueront au pain.
Et puis, si la « Gauche » nous limite et gêne le travail,
c’est pour nous laisser à loisir défiler aux gay-prides.
Laurent LAFARGEAS
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24 février 2006
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Epigramme VI
Afin d’améliorer nos avant-dernières et futures générations,
les coutumes nouvelles, de vogue, légalisèrent les perversions.
De celles-ci, elles auraient pu, tout simplement, les tolérer !
Hélas, de cela, de telles épidémies ne peuvent s’en contenter.
Il s’agit là, de la très sainte homosexualité qui, de certains états,
De se pacser, de se marier et voir d’adopter, obtint le droit.
Depuis lors, même chez nous, et à toutes heures, nous entendons
croître de déviants propos, non moins vulgaires, à la télévision.
Egalement, notez qu’ailleurs, ces « hommes » sont fort protégés ;
Oui !, puisqu’il vous est absolument interdit de les insulter.
Et surtout, ne vous offusquez pas de leurs rapports anales ;
ils auraient tôt fait de vous conduire en instance du tribunal.
Laurent LAFARGEAS
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21 février 2006
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Epigramme IV
Chaque et chaque jour la France s’appauvrit.
Depuis des années déjà, l’argent quitte le pays.
Normal !, c’est l’état où règnent les envieux
qui, de plein droit, vampirisent les ambitieux.
C’est celui où, sans cesse, toujours il faut payer
afin de nourrir et guérir moult et moult étrangers.
Du travail, il n’y en a plus, cela reste très clair !
En outre, on ne manque pas de fonctionnaires.
Alors, pauvres français, demeurons un peu fiers
en oubliant surtout notre bien aisance d’hier.
Ici, voyons grand dommage pour nos épargnants,
car ils sont trop vieux, et dit sans plus de dents. Laurent LAFARGEAS
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20 février 2006
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Epigramme III
Au franc pays de la surtaxe et de la démagogie
trônait sans couronne ni vergogne le nain Sarkozy.
Il était ou n’était pas toujours un vil menteur,
certes, mais davantage, il fut un beau profiteur.
Se disant fort batailler de partout la délinquance,
c’est l’honnête citoyen qu’il verbalisa à outrance.
Dans les banlieues pauvres, il se faisait bien voir,
mais c’est chez lui, à Neuilly, qu’il rentrait le soir.
Maintes et maintes fois, de ministères il changea ;
de l’intérieur aux finances qu’avide, il abandonna.
Et de toutes ses prises de commande de la nation,
au réel, seule fut fertile la promotion de ce bouffon.
Laurent LAFARGEAS
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16 février 2006
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Epigramme II
Nous n’étions pas suffisamment entourés d’horodateurs,
qu’une coterie de mal pensants ont imposé les 35 heures.
En vérité, une absolue fiante de belles et viles canailles
qui ne respectent et ne reconnaissent plus notre travail.
Voyez-bien là ligue et boue gérées de l’opportun Jospin
qui hurle défendre le mieux faire, lui avec ses copains.
Ceux-ci qui revendiquent et préconisent ledit « Social »
tout en se goinfrant et s’abreuvant du bien national.
A présent, ces rats ont totalement rendu nos vies précaires,
de surcroît en prohibant nos heures supplémentaires.
Et, avec la haine, retenons seulement, de Martine Aubry,
que de la chèvre ou de la vache, bien meilleur est le pis. Laurent LAFARGEAS
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14 février 2006
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Epigramme I
Fort bien mal entamant un nouveau millénaire,
la ville de Paris voulu remplacer son maire.
Alors, de l’ombre ou de la fange, elle se choisit
un laid, mais parfait opportun, quasi travesti.
Aussi, jamais celle ou celui-là, depuis son règne
ne se cacha ni se priva d’être la reine des reines.
Avec celle-celui, de partout s’exhibèrent les gays,
avant qu’ils envahissent et défigurent le Marais.
A présent, de honte, d’opprobre et le cœur noué,
nous espérons et rêvons d’un propre au-delà Noé.
Car notre si cher Paris, pour l’heure, n’est plus
une métropole, une capitale digne de ses vertus. Laurent LAFARGEAS
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