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  • Laurent
  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.
  • Réac, atrabilaire, mais non sans expérience le justifiant. Sens de l'humour permanent, mais hélas sens de la réalité qui s'échappe de jour en jour. Par contre, même houleux, j'aime bien les échanges de point de vue. Et sur tous les sujets.

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 19:08

En force, l'euphorie que nous procurent nos acquits, jamais n'égalera l'impatience de nos désirs. 

 

Laurent Lafargeas

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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 09:36

Il n'est pires citoyens que les envieux.

 

Anselme Bellegarrigue

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 13:25

 Les gens ont l'air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles.

Simone de Beauvoir

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 18:25

 À charge d’âme.

 

Nombreux effets se passent de cause, et bien plus que de fatalité.

 

 

 

 

 

Si l’on vous demande si votre monde vous convient, immanquablement vous répondrez qu’il vous sied de le refaire, voire d’en créer un nouveau plus adapté à vos exigences. Et cette idée m’est venue !

Certes, j’avais conçu un univers, puis une étendue existentielle quasi similaire à celle dont la réalité m’entoure, mais il fallut que j’en ajoute des murs, d’une façon ou d’une autre. Ne serait-ce que pour préserver mon entreprise des mondes voisins, obligatoirement antagonistes. Une logique instinctive !

J’ai longtemps travaillé sur cette prolifique utopie – avec beaucoup de détails du reste. J’ai donc imaginé des pays, des peuples de diversités inhérentes à ces pays. J’ai construit des villes d’architectures différentes, et même une longue histoire à ces villes, à ces peuples. Plusieurs sémantiques également ; plusieurs religions incompatibles, comme sur notre planète. Une certaine cohérence dans cette gigantesque création me paraissait aisée, sauf sur quelques points précis. Notamment sur la parfaite gestion des États, comme je l’eu espéré au préalable, mais surtout quant aux aléas de l’existence, et la fatalité particulièrement belliqueuse pour chacun. De là, et de lui-même, mon projet s’est interrompu, m’abandonnant ainsi à la complète et triste étude du monde réel. Ceci, ne serait-ce que pour y trouver une clé relevant cette carence. À cet effet, un manque d’érudition m’opposa considérablement à ce que je dois nommer le « Concret ». Pour faire bref, il fallait que je potasse d’avantage. Dois-je avouer, ici, n’avoir cumulé, entasser qu’un faible rayonnage de connaissances en rapport à mes énormes ambitions ? J’ai pourtant tout lu. Les philosophies, pour commencer, les théologies, les théories musicales, autant que celles relatives aux sciences, les sciences bien-sûr, les romans, les théâtres, les épigrammes et épitres, les poésies, les chroniques, et j’en passe. En vain, je ne pus ni sonder la fatalité, ni la cercler, l’endiguer.

Pensez-bien alors qu’en qualité de Prométhée, je devais jeter l’éponge, surtout en rivalisant cette dite éponge à la scène que je m’oblige à vous décrire pour faire de notre monde, autant que de tous les autres mondes, un infecte et pitoyable résumé.

Nous sommes sous un brûlant soleil d’un reg du littoral sicilien. Ici, une tortue des Maures se rend d’un point à un autre, à sa vitesse bien entendu, sous l’œil chasseur d’un rapace déterminé.

Lui, c’est un balbuzard. Un diurne spécialement carnivore, ou piscivore pour être plus exact. Une salle bête nommée parfois l’aigle marin, pour ne dire que cela. Enfin un prédateur athée d’expériences n’ayant aucun respect quant aux conventions de Genève. Avec une sacrée technique de surcroît.

Elle, la tortue, c’est un reptile, athée également, mais fort vulnérable. Et davantage en ce mouvement sous le soleil.

L’attaque est rapide, mais la partie comestible de la proie, détient pour l’heure une armure naturelle quasi inviolable. Nommons cette carapace, difficulté immédiate de notre volatile alors particulièrement agacé par cette défense inattendue. Sa réelle spécialité, nous l’avons dit, c’est le poisson !

Arrive, de passage sur la scène, le troisième acteur : un promeneur.

Celui-ci, c’est Eschyle, un éminent philosophe, un puissant dramaturge de son temps, c’est-à-dire dans le même temps que notre balbuzard et sa tortue revêche. Pour ce jour, cette éminence est en promenade, dis-je, mais pas son cerveau. Cela fait plusieurs décennies que cet homme travaille du chef en permanence. C’est le lot de tous les écrivains, du reste.

Aussi, poète, tragédien, c’est dire qu’il en a du boulot. Ce Monsieur, à l’origine de notre parfaite civilisation, exposa avec brio toutes les responsabilités de la création au bureau directeur des dieux.

Tout comme moi, et compte tenu que cet érudit n’a jamais rencontré ni conversé avec aucun dieu, nous restons dans une relative critique ; à savoir qui fait quoi ?

Il écrivit, et pensé probablement l’Orestie. Là, nous entendons, toujours par la volonté des dieux, la sœur égorgeant son frère, le père sacrifiant sa fille, la mère tuant autant le mari que l’amant dans la foulée, puis le gendre, animé d’une vengeance à peine contrôlée, occire à la suite l’ensemble des survivants, pour le principe.

Malencontreusement, ou pour la forme de mon idée, voyageons un faible temps sur les capacités intellectuelles de l’homme en question, avant d’en apercevoir ce qu’est celle de tous les hommes.

L’Orestie, ça c’est l‘œuvre, du moins son titre. Ça commence, en effet, par Agamemnon qui fait égorger sa fille, Iphigénie, pour que les fameuses divinités providentielles manœuvrent du vent dans le bon sens sa flotte militaire.

Voyez-là qu’un monde, déjà existant, demeure un perpétuel kaléidoscope en comparaison d’un monde à recréer. Ses bases, à Eschyle, ces bases grecques (nos bases) apparaissent particulièrement belliqueuses quant à la construction de l’avenir. Enfin quant à ses suites (nos suites) !

Dans l’Orestie, pour y revenir, la foire d’empoigne n’en est pas à son terme. Clytemnestre se venge. Avec la complicité d’Egisthe, son amant et le propre cousin d’Agamemnon, elle assassine ce dernier et Cassandre, la maîtresse de ce dernier. En ce geste, Egisthe voulait trouver une vengeance sur Atrée pour avoir banni sons frère, Thyeste, à qui l’on fit manger la chair de ses propres enfants.

Voyons-là une mansuétude liée d’un raffinement aussi que d’une compassion de son prochain toute relative également à nos capacités humanoïdes.

Les dieux, les dieux, toujours les dieux demeurent néanmoins responsables et à l’origine de ces actes sanguinaires – Paraît-il. Il nous arrive de penser, nous hommes et femmes du XX è siècle, de comment nous allons finir, mais cela n’est pas une priorité de nos basiques raisonnements.

La suite, car des suites à ce genre de macabres inepties ça ne manque pas, la suite c’est Oreste, le fils du défunt roi, qui reçoit l’ordre de se venger les meurtriers de son père ; est-ce à dire Egisthe et Clytemnestre, sa propre mère. L’ordre venant d’Apollon Loxias, le dieu de la beauté masculine (rien que cela !). Et l’acte reste particulièrement criminel. La fierté grecque se glorifie encore de ce massacre, mais arrivent les Choéphores ; prononcées Koefor, mais à ne pas confondre avec les missionnaires de l’hospice Coëffort, lui tenu par des lazaristes, eux-mêmes à ne pas confondre avec le conventionnel Lazard Carnot, ni encore avec les usagers de la gare Saint-Lazard (comme quoi, un monde, ce n’est pas facile à construire).

Electre, porteuse de libations (particulièrement inefficaces) décide le pourchas d’Oreste, alors non sorti de la merde. Avec les Erinyes au cul (chasseresses de matricides), il doit se rendre au pied des oracles de Delphes pour obtenir un salut.

Et observons-là le génie d’Eschyle. Oreste est lavé de tout, et de tout. Et par une loi encore divine indiquant que la femme n’est qu’une matrice de l’homme ou d’un demi-dieu, donc que le matricide n’a pas lieu de citer. Voyons peut-être ici un rapprochement avec l’islam, si mes connaissances s’approchent du réel !

À présent notre balbuzard cherche un rocher, voire un caillou pour venir à bout de sa tortue outrageusement réfugiée à l’intérieur d’elle-même.

Le philosophe s’assoit un instant ; certes, pour lui, au mauvais endroit, certes encore au mauvais moment, car notre oiseau affamé, pourvu néanmoins d’une acuité exceptionnelle, devait malencontreusement confondre le chef dégarni de notre érudit avec un caillou destiné à l’écrasement espéré de la carapace de l’innocente tortue.

Là, il s’agit d’un choc, bien entendu, mais d’un choc fatal pour l’octogénaire dépourvu, lui, de tout avenir.

C'est bien tout comme une légende ce qui nous fut rapportée-là, mais ce n'est pourtant pas une blague, voire une mauvaise blague. Notre tragédien a bien subi une tragédie à son tour, et une commotion cérébrale a bien eu raison de lui, tout en mettant un terme à ses fadaises de tendances prolongées.

Nous aurions mille fois des opinions différentes au sujet de la mort de ce grand homme ; peut-être dire qu’il reste dommage et inopiné de mourir si dérisoirement, mais il demeure mieux d’observer que les opinions, c’est comme les anus, tous en avons un, mais l’anus est tout de même le plus utile dans la gestion de l’immédiat.

C’est compliqué, je vous l’accorde. Genre psychologie de la poubelle, mais cela reste cependant à traduire. Entendons que tous nos cerveaux sont aptes à digérer n’importe quoi, mais avec le droit de se tromper, tout comme moi dont je cru longtemps Sodome être située en Grèce, mais réellement sur les rives de mer morte.  

Laurent Lafargeas, 1991

   

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 12:38

Le penseur sans paradoxe est comme l'amant sans passion, une belle médiocrité.

 

Soren Aabye Kierkegaard

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 14:21

Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà libres.

 

Etienne de La Boétie

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 14:13

Une société qui abolit toute aventure, fait de l'abolition de cette société la seule aventure possible.

Jerry Rubin

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 18:08

Ôtez la crainte de l'enfer à un chrétien, et vous lui ôterez sa croyance.

 

Denis Diderot 

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 08:36

La candidature de Sarkozy, c’est la sous-merde qui veut recouvrir la grosse merde.

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 09:53

Avant le mariage, on veut tout partager, et on y arrive ; au-delà, on partage encore beaucoup, mais plus les envies.

 

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