Edith Piaf est morte sans livrer son secret,
Le poète son ami, ne trahira jamais.
De la môme à chaque instant
Ses appelles déchirant.
C'est sa voix que j'entends
C'est elle qui m'attend.
Seigneur, ai pitié pour elle,
Veille son profond sommeil.
Après des années de souffrance
Donne-lui sa récompense.
La Môme, je la voie encore pleurer,
J'implore le ciel pour la consoler.
Dieu, accueille son âme gentiment
Écoute sa prière d'agonisante
Accoure tout à son secours,
Donne-lui protection et amour.
Pour que son coeur se cicatrise doucement
Prie pour celle qui reste dans le néant.
Public, voici son testament.
Vivre loin de toi, est son châtiment
Pour toi, un message de dernier adieu,
Public, regarde-moi dans les cieux.
Madame Bénito
29 septembre 1966